Une fois ces calculs effectués, le contribuable peut choisir le système de calcul qui lui est le plus favorable.
Exemple 1 (Méthode réelle): En 2021, un bien immobilier est transféré, avec une valeur de vente de 250 000 euros, ayant été acquis en 2017 pour 200 000 euros. La valeur cadastrale totale est de 100.000 euros (70.000 euros pour le bâtiment et 30.000 euros pour le terrain).
Un gain de 50 000 euros a été obtenu, la base imposable serait donc de 15 000 euros (résultat de l'application, sur les 50 000 euros de gain, des 30% que représente le terrain sur le total).
Si nous appliquons le taux d'imposition maximal de 30 %, la vente ci-dessus donne lieu à une obligation fiscale de 4 500 euros.
Exemple 2 (Méthode objective): en suivant la même hypothèse, et en tenant compte du nouveau règlement, nous prenons comme référence la valeur du terrain: 30.000 euros, et la période de génération de l'augmentation est de 4 ans, donc la base imposable de l'impôt serait de 5.100 euros (30.000*0,17).
Si l'on multiplie la base imposable par le taux d'imposition maximal de 30 %, l'impôt à payer pour le transfert ci-dessus est de 1 530 euros.
Dans ce cas, le contribuable sera taxé selon la formule 2.
Qu'est-ce qui a changé par rapport à l'ancien système de détermination ?
Avec le décret royal, la valeur du terrain est multipliée par de nouveaux coefficients, qui seront approuvés par les conseils municipaux, et qui ne pourront en aucun cas dépasser ceux introduits par le législateur dans le nouveau règlement.
Que faire si je suis propriétaire du bien depuis moins d'un an ?
Une nouveauté par rapport à la réglementation en vigueur jusqu'à présent est l'introduction de la taxation des augmentations dont la période de génération est inférieure à 1 an. Ainsi, le coefficient annuel sera calculé au prorata en tenant compte du nombre de mois complets.
Modification de la gestion des impôts (article 110)
Le pouvoir de la Mairie de déterminer le système d'auto-évaluation de la taxe, qui entraînera le paiement de la quote-part résultante, est maintenu, mais comme nouveauté par rapport à la réglementation antérieure, on ajoute le pouvoir de la Mairie de vérifier les valeurs déclarées par l'intéressé.
La portée de cette vérification consistera à contrôler que les règles ont été correctement appliquées par le contribuable, sans pouvoir attribuer des valeurs, des bases ou des quotas différents de ceux qui résultent de la réglementation.